Le vol de l'oiseau
L’oiseau est une espèce possédant une morphologie particulière qui lui permet de voler:
il possède des ailes. Les muscles des ailes et des cuisses sont très développés. Ces organes lui servent à se propulser pour décoller. C’est grâce à l’envergure de leurs ailes qu’ils se maintiennent en l’air (phénomène de portance).
La queue leur sert de gouvernail.
L’oiseau est couvert de plumes. Elles ont pour fonctions principales de protéger contre la pluie et de maintenir le corps du volatile à température constante. Leur disposition et leur composition sont aussi faites pour faciliter le déplacement de l’oiseau dans l’air.
Leur poids est léger. De nombreux organes participent à cet allègement : les os sont creux comme la structure de l’avion. Il a un système respiratoire très performant. Le cœur est volumineux et les poumons sont complétés par des sacs aériens qui leur permettent d’augmenter fortement leur capacité à inspirer. Ces sacs se prolongent à l’intérieur de certains os. Ainsi l’air circule dans tout leur corps.
L’oiseau possède de nombreux types de vols. On peut en identifier 3 principaux qui reflètent les différentes phases du vol.
Le vol battu
Ce vol est utilisé quand l’oiseau décolle. Il nécessite des mouvements puissants et réguliers des ailes. Celles-ci s’abaissent rapidement, comme pour frapper l’air tout en le chassant vers l’arrière, ce qui permet à l’oiseau de se propulser à la fois vers le haut et vers l’avant.
Le vol plané ou vol passif
Une fois le décollage effectué, il utilise sa vitesse pour se laisser porter par les courant thermiques, il profite de deux types de courants, nommés ascendances. Une ascendance thermique correspond à des bulles, ou colonnes d’air chaud qui s’élèvent dans le ciel. Ces courants sont provoqués par le soleil, qui chauffe le sol ou la mer. L’air chaud étant plus léger que l’air froid, ces bulles d’air chaud montent, et l’oiseau y entre et s’élève par une montée en spirale. Il ne bouge alors plus ses ailes.
l'atterissage
L’oiseau est capable de se poser sur différents type de sols
(sol ferme, étendue d’eau, endroits escarpés…). Pour cela, les plumes des ailes s’écartent pour élargir la surface de frottement avec l’air, et le battement des ailes est très grand pour atténuer la vitesse et les pattes s’allongent pour toucher le plus rapidement le sol.
